A voir les anciens sacrifiés (Chabal, Marconnet, Poitrenaud, Rougerie, Jauzion, Thion), on pourrait dire que Marc Lièvremont n'est pas à une contradiction près.
Ce "nouveau" groupe aurait pu être compétitif pour la Coupe du Monde si on l'avait fixé il y a 2 ans avec Servat comme capitaine et Parra en vrai leader. 80 joueurs essayés, 2 capitaines grillés, des retours inutiles (Rougerie, Poitrenaud, Marconnet), des choix marketing (Chabal), des têtes de turcs (Ouedraogo, Bastareaud, Fritz, Picamoles), des entêtements (Huget, Guirado, Pierre, Traille), des joueurs déstabilisés (Médard, Parra, Clerc, Domingo, Lapandry, Harinordoquy, Estebanez, Marty) ou détruits (Brugnault, Arias, Porical, Dupuy, Malzieu)... Pour en arriver là.
La cassure s'est opérée en juin 2010, quand le Sélectionneur a du obtempérer devant l'oukase de la FFR condamnant certains joueurs à ne pas partir en tournée pour de sombre histoires de rugby à 7 et de conflit entre la fédé et les clubs. Marc Lièvremont, en cautionnant cette injustice (il aurait pu mettre se démission dans la balance), a perdu toute crédibilité auprès des joueurs. Puis, tout s'est enchaîné, l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Australie, le Tournoi. Au passage, tous en on pris pour leur grade: joueurs, co-entraîneurs (N'Tamack et Rétière), clubs, ligue, médias, arbitres, adversaires, formation à la française, ...
Cette jeune génération avait besoin d'un vrai leader, d'un patron qu'elle admire. Pas d'un sélectionneur inhibant et sûr de lui, genre Bernard Laporte ou copinant et déprimant comme l'actuel. Un homme proche d'eux, ayant fait ses preuves comme entraîneur, sachant les défendre et leur insuffler une passion. Rompu aux pressions du rugby professionnel moderne. Bref, un Philippe Saint-André, par exemple.
Il n'est pas trop tard pour 2015.
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