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Didier Rétière
Romain Poite
Le blog bleu
Le blog bleu publie tous les articles de RugbyTV concernant le XV de France ainsi que les commentaires de nos Consultants et des supporters des Bleus. Les communiqués de la FFR, de l'IRB et du Comité des 6 Nations sont aussi publiés dans le blog bleu.
jeudi 5 avril 2012
lundi 19 mars 2012
Triste fin pour les Bleus
Samedi après-midi, le XV de France n’a rien pu faire face à la machine galloise. Les hommes de Warren Gatland s’adjugent un Grand Chelem mérité (16-9) dans leur antre du Millenium Stadium à Cardiff. La fin est amère pour les Bleus qui voient en plus partir trois de leurs « anciens ».
« Emus », « tristes », « déçus »… Assis dans l’herbe du Millenium Stadium, les visages fermés, les Bleus ont assisté impuissant à la remise du Trophée aux Gallois. Deux victoires, deux défaites et un match nul qui les placent en quatrième position, le bilan n’est pas flatteur. Pourtant, l’envie et le cœur n’ont pas manqué à ce groupe français qui aura été un dangereux prétendant au Grand Chelem.
Privés de ballon dès l’entame de match, les Bleus subissent la puissance galloise mais tiennent bon et mènent même au score grâce à une pénalité réussie de Dimitri Yachvili. Mais à la vingtième minute, le match bascule. Après un ingénieux lancement après touche, William Servat s’échappe dans le couloir des cinq mètres mais manque le deux contre un décisif avec Thierry Dusautoir à quinze mètres de la ligne galloise. Sur le retour, c’est la douche froide. Pénalisés sur le deuxième temps de jeu, les français se retrouvent dans leur moitié de terrain et après un ballon gratté au sol, l’ailier Alex Cuthbert crochète la défense et va aplatir le seul essai de la rencontre. 7-3 puis 10-3 après une pénalité de Halfpenny, les Bleus encaissent le coup à la mi-temps.
Un mur rouge
De retour sur le terrain, les français sont plus tranchants sur leurs rares initiatives. Mais à chaque fois, une faute de main ou une pénalité fait avorter l’action. Wesley Fofana échoue sur les trente mètres gallois après une échappée sur l’aile, Jean-Marcellin Buttin, auteur de deux beaux franchissements, est lui stoppé dans les 22 mètres gallois après un sublime coup de pied décroisé de Lionel Beauxis et Imanol Harinordoquy oubli Louis Picamoles à cinq mètre de l’en-but du Pays de Galles. Les intentions étaient là, pas la réussite. Face à un mur rouge, les Bleus assurent en défense mais la deuxième période se résume finalement à un duel entre buteurs. 16-9, score final, le XV de France ne reviendra pas et le Pays de Galles peut enfin savourer sa revanche inavouée de la demi-finale perdue en Nouvelle-Zélande.
Très émus en fin de match, William Servat et Julien Bonnaire ont souligné uniquement le positif de ce Tournoi plus ou moins raté. Un groupe qui vit bien, de l’envie, du travail et un avenir prometteur qui s’ouvre à ce XV de France. Philippe Saint-André a déjà annoncé qu’il profiterait de la Tournée en Argentine pour lancer des jeunes joueurs. Un nouveau chantier attend le staff de l’équipe de France, celui du renouvellement d’un groupe de mondialistes orphelin de trois de ses « anciens », Lionel Nallet, William Servat et Julien Bonnaire.
Anglais et Italiens finissent en beauté
L’Italie évite de justesse la cuillère de bois en s’imposant face à l’Ecosse (13-6) samedi à Rome. Un premier succès pour Jacques Brunel aux commandes de la Squadra Azzura depuis le début de l’année. Les écossais terminent dernier malgré plusieurs orgies de jeu pendant ce Tournoi.
Twickenham a vibré au rythme des « Sweet Long Sweet Chariot » samedi en fin d’après-midi. Les Anglais infligent un lourd 30 à 9 à l’Irlande et finissent en beauté sur la deuxième marche du podium de ce Tournoi des VI Nations 2012.
Arnaud Rey
« Emus », « tristes », « déçus »… Assis dans l’herbe du Millenium Stadium, les visages fermés, les Bleus ont assisté impuissant à la remise du Trophée aux Gallois. Deux victoires, deux défaites et un match nul qui les placent en quatrième position, le bilan n’est pas flatteur. Pourtant, l’envie et le cœur n’ont pas manqué à ce groupe français qui aura été un dangereux prétendant au Grand Chelem.
Privés de ballon dès l’entame de match, les Bleus subissent la puissance galloise mais tiennent bon et mènent même au score grâce à une pénalité réussie de Dimitri Yachvili. Mais à la vingtième minute, le match bascule. Après un ingénieux lancement après touche, William Servat s’échappe dans le couloir des cinq mètres mais manque le deux contre un décisif avec Thierry Dusautoir à quinze mètres de la ligne galloise. Sur le retour, c’est la douche froide. Pénalisés sur le deuxième temps de jeu, les français se retrouvent dans leur moitié de terrain et après un ballon gratté au sol, l’ailier Alex Cuthbert crochète la défense et va aplatir le seul essai de la rencontre. 7-3 puis 10-3 après une pénalité de Halfpenny, les Bleus encaissent le coup à la mi-temps.
Un mur rouge
De retour sur le terrain, les français sont plus tranchants sur leurs rares initiatives. Mais à chaque fois, une faute de main ou une pénalité fait avorter l’action. Wesley Fofana échoue sur les trente mètres gallois après une échappée sur l’aile, Jean-Marcellin Buttin, auteur de deux beaux franchissements, est lui stoppé dans les 22 mètres gallois après un sublime coup de pied décroisé de Lionel Beauxis et Imanol Harinordoquy oubli Louis Picamoles à cinq mètre de l’en-but du Pays de Galles. Les intentions étaient là, pas la réussite. Face à un mur rouge, les Bleus assurent en défense mais la deuxième période se résume finalement à un duel entre buteurs. 16-9, score final, le XV de France ne reviendra pas et le Pays de Galles peut enfin savourer sa revanche inavouée de la demi-finale perdue en Nouvelle-Zélande.
Très émus en fin de match, William Servat et Julien Bonnaire ont souligné uniquement le positif de ce Tournoi plus ou moins raté. Un groupe qui vit bien, de l’envie, du travail et un avenir prometteur qui s’ouvre à ce XV de France. Philippe Saint-André a déjà annoncé qu’il profiterait de la Tournée en Argentine pour lancer des jeunes joueurs. Un nouveau chantier attend le staff de l’équipe de France, celui du renouvellement d’un groupe de mondialistes orphelin de trois de ses « anciens », Lionel Nallet, William Servat et Julien Bonnaire.
Anglais et Italiens finissent en beauté
L’Italie évite de justesse la cuillère de bois en s’imposant face à l’Ecosse (13-6) samedi à Rome. Un premier succès pour Jacques Brunel aux commandes de la Squadra Azzura depuis le début de l’année. Les écossais terminent dernier malgré plusieurs orgies de jeu pendant ce Tournoi.
Twickenham a vibré au rythme des « Sweet Long Sweet Chariot » samedi en fin d’après-midi. Les Anglais infligent un lourd 30 à 9 à l’Irlande et finissent en beauté sur la deuxième marche du podium de ce Tournoi des VI Nations 2012.
Arnaud Rey
vendredi 16 mars 2012
Une semaine pour ne pas sombrer
Du 12 au 15 mars, Philippe Saint-André s'est efforcé de dessiner un futur au XV de France, au delà de l'échéance de Cardiff qui s'annonce des plus dangereuses.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 1ère partie.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 2ème partie.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 3ème partie.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 1ère partie.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 2ème partie.
Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 3ème partie.
mardi 13 mars 2012
Le Tournoi échappe aux Bleus
C’est fini ! Le XV de France ne remportera pas son premier Tournoi des VI Nations de l’ère Saint-André. Dans un Crunch toujours aussi âpre et incertain, les Bleus se sont inclinés face au rival anglais dimanche au Stade de France (24-22). Une première défaite qui les prive d’une finale face aux Gallois.
Les chaussettes baissées, le corps meurtri et la mine déconfite, Aurélien Rougerie n’a pas caché sa déception dans les couloirs du Stade de France. Défaits par leur meilleur ennemi, l’Angleterre, les Bleus se privent d’une victoire finale dans ce Tournoi des VI Nations. Les Anglais, eux encore en course pour remporter la compétition, n’ont pas masqué leur joie dans le tunnel menant aux vestiaires. « Fofana, Fofana » répétait le centre anglais Manu Tuilagi avant de pénétrer dans le vestiaire des Bleus pour échanger son maillot avec son vis-à-vis du jour, Wesley Fofana. Si l’issue du match est triste pour les Bleus, elle ne s’est décidée que dans les dernières minutes tant le match fut serré jusqu’au bout.
Des erreurs défensives qui coûtent cher
Rentrés sur le terrain avec le regard noir et la bave aux lèvres, les Bleus n’ont cette fois-ci pas raté leur entame et ont réalisé un premier quart d’heure de qualité. Mais en deux actions, une marée blanche répondant aux noms de Foden et Tuilagi s’est abattue sur eux. Deux essais coups sur coups après un lancement à leur initiative auxquels ils ne trouvèrent qu’une seule et mince réponse, une pénalité de Beauxis. Face aux Anglais, les Français payent « cash » leurs errances et leur naïveté défensive. A la mi-temps, les supporters tricolores font la moue en regardant le tableau d’affichage, 14-9 pour l’Angleterre après deux autres pénalités de Beauxis et Dupuy.
En deuxième période, les Français tentent à l’image d’un Imanol Harinordoquy omniprésent dans tous les secteurs du jeu. Mais un en-avant sur la dernière passe empêche à chaque fois les Bleus de concrétiser. Le troisième-ligne anglais, Tom Croft en profitera pour se jouer de la défense française et planter un troisième essai scellant la victoire de ses pairs. Auteur d’une grosse rentrée, Morgan Parra ne changera pas la destinée des siens, tout comme Wesley Fofana qui inscrivit sont quatrième essai sous le maillot bleu. François Trinh-Duc lança les dernières offensives françaises mais manqua le drop de la gagne à la dernière minute.
La fin d’un cycle
Lionel Nallet, Julien Bonnaire et William Servat ont donc perdu leur dernier match sous le maillot frappé du coq au Stade de France. Pour le staff, un gros chantier commence dès aujourd’hui. Philippe Saint-André a annoncé pas moins de six changements dans son groupe. Julien Pierre, Fulgence Ouedraogo, Alexis Palisson, Florian Fritz et Dimitri Yachvili font leur retour au sein des Bleus. Parmi eux, un « petit nouveau », Jean-Marcellin Buttin. Le clermontois entre pour la première fois dans le groupe France qui compte désormais 24 joueurs pour préparer au mieux ce dernier match face aux Gallois.
Irlande et Galles, sans forcer
Les hommes de Paul O’Connell ont sorti le grand jeu face à des écossais joueurs mais paradoxalement inefficaces. Les irlandais plantent quatre essais dans leur jardin de Dublin infligeant un 32-14 à l’Ecosse qui tentera d’éviter la cuillère de bois, le week-end prochain à Rome. Les Gallois n’ont pas eu à forcer la machine samedi face à l’Italie à Cardiff (24-3). Une quatrième victoire dans ce Tournoi qui les rapproche grandement du Grand Chelem qu’ils essaieront d’arracher lors du dernier match face aux tricolores, samedi prochain au Millenium Stadium de Cardiff.
Arnaud Rey
Philippe Saint-André au soir de la défaite face à l'Angleterre.
samedi 10 mars 2012
Avant France-Angleterre
Philippe Saint-André a crée la surprise en laissant Dimitri Yachvili à la disposition du Biarritz Olympique et en titularisant une charnière Dupuy-Beauxis contre l'Angleterre.
Philippe Saint-André, Sélectionneur du XV de France, à Marcoussis le 7 mars 2012.
Philippe Saint-André, Sélectionneur du XV de France, à Marcoussis le 7 mars 2012.
lundi 5 mars 2012
Des Bleus à l’âme
Passés à côté de leur première mi-temps, les Bleus concèdent un résultat nul (17 – 17) face au XV du Trèfle, dimanche sur la pelouse du Stade de France. Si une victoire dans ce tournoi est toujours possible, les espoirs de Grand Chelem ont été réduits à néant par ce résultat au goût de défaite.
Frustrés par le report du match, les supporters n’ont pas délaissé l’enceinte du Stade francilien dimanche après-midi, bien au contraire. Sous une pluie battante, les spectateurs ont donné de leurs voix pendant tout le match, enchaînant les « Allez les Bleus » et les Marseillaise. Une « Ola » parcourut même les tribunes à plusieurs reprises alors que les deux équipes s’alignaient dans le tunnel. L’ambiance était là, seul le sportif a fait défaut.
En retard à l’allumage
Pris à la gorge par des Irlandais très agressifs en défense, les Français ont balbutié leur rugby en première période. Chahutés dans les rucks, les avants ont eu du mal à sortir le ballon dans le tempo et les trois-quarts ont subi les montées défensives irlandaises. Après un lancement sur touche, Aurélien Rougerie fit la passe de trop et permis à l’ailier Tommy Bowe d’inscrire le premier essai irlandais. Les français répondirent par un beau mouvement parti du centre du terrain mais échouèrent à cinq mètres de l’en-but irlandais. Comme a son habitude, Paul O’Connell joua de sa roublardise en se mettant à la faute obligeant ainsi les français à marquer seulement trois points. Morgan Parra récidiva et à dix minutes de la mi-temps, l’Irlande menait 10 à 6 après une pénalité réussie de Sexton. Mais avec les Irlandais, c’est toujours jusqu’au bout. A deux minutes de la pause, Tommy Bowe réussit à lober Clément Poitrenaud en bout de ligne avant de le battre logiquement à la course et de marquer cinq nouveaux points. 17 – 6 à la mi-temps, les Bleus n’ont encore une fois pas pris le match par le bon bout.
Fofana toujours décisif
Les mots dans le vestiaire ont eu un effet immédiat sur le sort du XV de France. Piqués au vif, les Bleus se réveillèrent et amorcèrent la remontée. D’abord grâce au pied de Morgan Parra puis par les jambes de Wesley Fofana. Après une passe au sol de François Trinh-Duc, le jeune centre clermontois pris la défense irlandaise de vitesse et fila marquer en coin. Trois matchs, trois essais, dont deux décisifs face à l’Ecosse et l’Irlande. Tout est alors possible et Philippe Saint-André fait parler la puissance de son banc avec la rentrée de Debaty, Servat, Nallet et Picamoles. A vingt minutes du terme du match, Morgan Parra remet les compteurs à zéro, 17-17. Le public y croit et entonne la Marseillaise. Les Français tiennent le ballon et gagnent du terrain centimètres par centimètres grâce à un gros effort de patience et de maîtrise du groupe. Malheureusement le score en restera là. Rentré à dix minutes de la fin, Lionel Beauxis se fera contrer lors de ses deux tentatives de drop.
Une déception pour les joueurs qui voient leurs rêves de Grand Chelem s’envolés. Des bleus sur le corps mais surtout à l’âme pour ces 23 du groupe France. Malgré tout, le sélectionneur a insisté sur la douche française (11 – 0) infligée aux Irlandais en deuxième période. Philippe Saint-André garde le même groupe pour affronter l’Angleterre dimanche prochain à 16h00 au Stade de France. Une première mi-temps identique contre les Anglais serait dramatique. Sans compter que les joueurs du XV de la Rose auront, eux, une semaine de repos en plus dans les jambes.
Arnaud Rey
Frustrés par le report du match, les supporters n’ont pas délaissé l’enceinte du Stade francilien dimanche après-midi, bien au contraire. Sous une pluie battante, les spectateurs ont donné de leurs voix pendant tout le match, enchaînant les « Allez les Bleus » et les Marseillaise. Une « Ola » parcourut même les tribunes à plusieurs reprises alors que les deux équipes s’alignaient dans le tunnel. L’ambiance était là, seul le sportif a fait défaut.
En retard à l’allumage
Pris à la gorge par des Irlandais très agressifs en défense, les Français ont balbutié leur rugby en première période. Chahutés dans les rucks, les avants ont eu du mal à sortir le ballon dans le tempo et les trois-quarts ont subi les montées défensives irlandaises. Après un lancement sur touche, Aurélien Rougerie fit la passe de trop et permis à l’ailier Tommy Bowe d’inscrire le premier essai irlandais. Les français répondirent par un beau mouvement parti du centre du terrain mais échouèrent à cinq mètres de l’en-but irlandais. Comme a son habitude, Paul O’Connell joua de sa roublardise en se mettant à la faute obligeant ainsi les français à marquer seulement trois points. Morgan Parra récidiva et à dix minutes de la mi-temps, l’Irlande menait 10 à 6 après une pénalité réussie de Sexton. Mais avec les Irlandais, c’est toujours jusqu’au bout. A deux minutes de la pause, Tommy Bowe réussit à lober Clément Poitrenaud en bout de ligne avant de le battre logiquement à la course et de marquer cinq nouveaux points. 17 – 6 à la mi-temps, les Bleus n’ont encore une fois pas pris le match par le bon bout.
Fofana toujours décisif
Les mots dans le vestiaire ont eu un effet immédiat sur le sort du XV de France. Piqués au vif, les Bleus se réveillèrent et amorcèrent la remontée. D’abord grâce au pied de Morgan Parra puis par les jambes de Wesley Fofana. Après une passe au sol de François Trinh-Duc, le jeune centre clermontois pris la défense irlandaise de vitesse et fila marquer en coin. Trois matchs, trois essais, dont deux décisifs face à l’Ecosse et l’Irlande. Tout est alors possible et Philippe Saint-André fait parler la puissance de son banc avec la rentrée de Debaty, Servat, Nallet et Picamoles. A vingt minutes du terme du match, Morgan Parra remet les compteurs à zéro, 17-17. Le public y croit et entonne la Marseillaise. Les Français tiennent le ballon et gagnent du terrain centimètres par centimètres grâce à un gros effort de patience et de maîtrise du groupe. Malheureusement le score en restera là. Rentré à dix minutes de la fin, Lionel Beauxis se fera contrer lors de ses deux tentatives de drop.
Une déception pour les joueurs qui voient leurs rêves de Grand Chelem s’envolés. Des bleus sur le corps mais surtout à l’âme pour ces 23 du groupe France. Malgré tout, le sélectionneur a insisté sur la douche française (11 – 0) infligée aux Irlandais en deuxième période. Philippe Saint-André garde le même groupe pour affronter l’Angleterre dimanche prochain à 16h00 au Stade de France. Une première mi-temps identique contre les Anglais serait dramatique. Sans compter que les joueurs du XV de la Rose auront, eux, une semaine de repos en plus dans les jambes.
Arnaud Rey
samedi 3 mars 2012
Avant France-Irlande
Du 29 février au 3 mars, le XV de France a préparé cette 2ème édition de France-Irlande au CNR de Marcoussis. Dans une ambiance studieuse et décontractée après le succès en Ecosse, les Bleus ont accueilli le "nouvel" ancien Clément Poitrenaud et confirmé les inoxydables Nicolas Mas et Vincent Clerc.
Vincent Clerc, au CNR Marcoussis le 2 mars 2012.
Nicolas Mas, au CNR Marcoussis le 1er mars 2012.
Clément Poitrenaud, au CNR Marcoussis le 29 février 2012.
Vincent Clerc, au CNR Marcoussis le 2 mars 2012.
Nicolas Mas, au CNR Marcoussis le 1er mars 2012.
Clément Poitrenaud, au CNR Marcoussis le 29 février 2012.
mercredi 29 février 2012
L’âme Bleue
Dans une rencontre de très haut-niveau, le XV de France est venu à bout (23 - 17) d’une équipe écossaise en jambe, dimanche à Murrayfield. Deuxième de ces VI Nations 2012, les Bleus sont encore en course pour le grand Chelem tout comme le Pays de Galles.
Pour manger les Bleus, les hommes d’Andy Robinson avaient organisé une orgie de jeu dimanche après-midi sur la pelouse de Murrayfield. Affublés de leur surnom de « All Blacks du nord », ils ont enchaîné les séquences pour franchir la défense française. Durant presque trente minutes, ils imposèrent un rythme effréné aux français. Menés 10 à 0, les hommes de Saint-André sortiront la tête de l’eau grâce à Wesley Fofana projeté dans l’en-but après une passe sur le pas de Vincent Clerc. Revenu à égalité à la mi-temps, les Bleus sont proches du Hold-up au vu de la prestation « haut de gamme » livrée par les écossais.
Et en deuxième période, ça continue ! Les britanniques vont toujours vite et fort à l’image de leur puissant deuxième ligne, Richie Gray. Après avoir pris les rênes grâce à une pénalité de Morgan Parra (10-13), les Bleus encaissent un essai suite à un contre de l’ailier Lee Jones. Trois minutes après à l’heure de jeu, Julien Malzieu réussi un de ses numéros de funambule pour offrir un essai à Maxime Médard. Si la rentrée des « cadres », Nallet, Servat et Bonnaire, va faire du bien, les Français vont quand même souffrir jusqu’en fin de match malgré un drop de Lionel Beauxis à la 70e. Les Français gagnent aux forceps grâce à leur force de caractère, cette « âme bleue » d’un groupe toujours plus soudé. Le rendement « monstre » de Thierry Dusautoir et la mêlée sont aussi pour beaucoup dans la victoire française. Des erreurs défensives et en touche ont tout de même permis à l’Ecosse d’asseoir son jeu. Les Français se sont heureusement juste fait peur mais face aux irlandais, cela pourrait être fatal. Une semaine seulement pour préparer ce choc avec en tête, la frustration de son annulation au début du mois.
Douche verte et marée rouge
A Twickenham, les Anglais se sont inclinés face à la fougue galloise (19 - 12). Un exploit personnel de Scott Williams fera pencher la balance en faveur du XV du poireau à cinq minutes de la fin alors que l’Anglais Strettle se verra refuser un essai dans les arrêts de jeu.
Douche verte pour les Italiens en Irlande. Dans l’antre de l’Aviva Stadium, les hommes de Jacques Brunel ont reçu une correction de la part d’un redoutable XV du trèfle qui inscrit cinq essais au final (42 – 10). Dimanche le « Fighting spirit » Irlandais sera opposé au « French flair » des Bleus à 16h00 au Stade de France.
Pour manger les Bleus, les hommes d’Andy Robinson avaient organisé une orgie de jeu dimanche après-midi sur la pelouse de Murrayfield. Affublés de leur surnom de « All Blacks du nord », ils ont enchaîné les séquences pour franchir la défense française. Durant presque trente minutes, ils imposèrent un rythme effréné aux français. Menés 10 à 0, les hommes de Saint-André sortiront la tête de l’eau grâce à Wesley Fofana projeté dans l’en-but après une passe sur le pas de Vincent Clerc. Revenu à égalité à la mi-temps, les Bleus sont proches du Hold-up au vu de la prestation « haut de gamme » livrée par les écossais.
Et en deuxième période, ça continue ! Les britanniques vont toujours vite et fort à l’image de leur puissant deuxième ligne, Richie Gray. Après avoir pris les rênes grâce à une pénalité de Morgan Parra (10-13), les Bleus encaissent un essai suite à un contre de l’ailier Lee Jones. Trois minutes après à l’heure de jeu, Julien Malzieu réussi un de ses numéros de funambule pour offrir un essai à Maxime Médard. Si la rentrée des « cadres », Nallet, Servat et Bonnaire, va faire du bien, les Français vont quand même souffrir jusqu’en fin de match malgré un drop de Lionel Beauxis à la 70e. Les Français gagnent aux forceps grâce à leur force de caractère, cette « âme bleue » d’un groupe toujours plus soudé. Le rendement « monstre » de Thierry Dusautoir et la mêlée sont aussi pour beaucoup dans la victoire française. Des erreurs défensives et en touche ont tout de même permis à l’Ecosse d’asseoir son jeu. Les Français se sont heureusement juste fait peur mais face aux irlandais, cela pourrait être fatal. Une semaine seulement pour préparer ce choc avec en tête, la frustration de son annulation au début du mois.
Douche verte et marée rouge
A Twickenham, les Anglais se sont inclinés face à la fougue galloise (19 - 12). Un exploit personnel de Scott Williams fera pencher la balance en faveur du XV du poireau à cinq minutes de la fin alors que l’Anglais Strettle se verra refuser un essai dans les arrêts de jeu.
Douche verte pour les Italiens en Irlande. Dans l’antre de l’Aviva Stadium, les hommes de Jacques Brunel ont reçu une correction de la part d’un redoutable XV du trèfle qui inscrit cinq essais au final (42 – 10). Dimanche le « Fighting spirit » Irlandais sera opposé au « French flair » des Bleus à 16h00 au Stade de France.
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